La commune médiévale en Italie



La commune, l'institution typique
dans l'Italie des siècles XIIe et XIIIe



Analyse du sujet:

  1. Commune = alliance jurée entre citoyens née pour contrer le pouvoir féodal prétendant l'obéissance des villes (évêques et comtes)
  2. Institution typique = organisation politique adaptée (convenable) à l'administration des villes encore vives après le premier Moyen Âge.
  3. Italie = le phénomène de la commune se manifeste dans l'Italie du nord et du centre.
  4. XIIe et XIIIIe siècle = les siècles de la revitalisation des trafiques en particulier dans le monde méditerranéen.


Problématique:

La commune italienne du Moyen Âge tardif
est une institution destinée à l'échec.


Plan argumentatif:

  • Introduction

    [au brouillon]
    • contexte: fin XIe les villes retrouvent de la vivacité; épanouissement des trafics; autonomie administrative
    • problématique: à suivre
    • liste des arguments: à suivre

    [au clair]

      Assez soudainement, à la fin du XIe siècle, les villes européennes et, en particulier, celles italiennes, retrouvent de la vivacité à cause du renouvelé des commerces; cela assure l'opportunité de s'administrer en autonomie envers les pouvoirs universaux, l'empire et la papauté.
      Mais la commune, l'administration la plus diffusée, nous apparaît destinée à l'échec, pour son implicite conflictualité, à son tour intimement liée aux intérêts des pouvoirs extérieurs, non sans considérer le fait que la démocratie survie dans une société politiquement mure.


  • Argumentation:

    [au brouillon]
      Argument I: la bagarre et les conflits d'intérêt
      connectif (interaction entre les intérêts de partie et les liens de pouvoir)
      Argument II: les grands pouvoirs extérieurs (empire - papauté) ne tolèrent pas l'insubordination
      connectif (au fond de la question il faut considérer que ...)
      Argument III: la démocratie est une forme de gouvernement qui implique la maturité politique

    [au clair]

      D'abord il faut voir que la commune démarre sur l'accord, souvent juré, entre les représentants des activités commerciales et artisanales, qui n'acceptent plus l'exercice du pouvoir seigneurial sur la ville, qui dépend du précédent ordre féodal. Les marchands et les artisans veulent sauvegarder leurs revenus, dérivés de l'implantation de nouvelles activités, du prélèvement fiscal prétendu par l'évêque plutôt que par le seigneur laïque de la campagne. Mais les différentes catégories de travailleurs, à savoir les tisseur, les forgerons, les commerçants d'épices, les banquiers, à leur tour, prétendent le primat dans l'administration autonome de la ville, à fin de protéger leurs propres intérêts partisans. Par conséquence, la nouvelle "démocratie", encore au début, souffre la bataille intérieure pour la revendication des charges du pouvoir, les consuls et les différentes magistratures, et des engagements stratégiques.

      Dès ce moment, la commune s'appelle à l'extérieur, à la recherche d'un podestat, qui puisse pacifier les querelles.

      Deuxièmement, à compliquer d'avantage la situation conflictuelle, interviennent les pouvoirs universaux, c'est-à-dire l'empire et la papauté, qui à bon droit, peuvent revendiquer l'obéissance des villes rebelles, en tant que devenues autonomes. En effet, les chefs des corporations majeures, cherchent le soutien juridique des sièges du pouvoir plus fort, dans la tentative de légitimer leur propre position. Ainsi, l'empereur, une fois réorganisée l'Allemagne, commence de nouveau à s'occuper du territoire du Sud, l'Italie, pour la ramener à l'obéissance. D'abord, à l'occasion de la diète de
      Roncaglia, près de Piacenza, il réaffirme les regalia, c'est-à-dire des impositions juridiques et fiscales aux représentants des ville de la Lombardie; ensuite, devant la récidive de l'insubordination de la part des villes de la Lombardie, il les humilie et les détruit. De son côté, le pontife, en s'opposant aux prétentions impériales, soutient les villes rebelles moyennant le pouvoir des évêques.

      De là le chaos.

      En réfléchissant, enfin, sur la nature de la démocratie, il faut s'apercevoir d'une donnée de base, c'est-à-dire que la démocratie s'enracine dans la responsabilité du peuple au pouvoir. Dans la démocratie c'est l'esprit du dialogue qui doit prévaloir, non pas la revanche et les intérêts individuels; chacun doit respecter et promouvoir le bien commun, en lui relativisant ses propres convictions. Il est clair qu'une attitude de se type peut surgir seulement d'un long parcours de formation et d'éducation aux droits fondamentaux. L'attitude au droit, en effet, ne peut pas être très facilement considérée d'entre les dotations naturelles et spontanées de l'homme; tout au contraire, elle surgit seulement après de longues procès d'apprentissage, et cela ne fût certainement pas le cas des communes médiévales, qui s'étaient édifiées d'emblé, sans justement la préparation juridique et politique nécessaire à leur survie. Maintenir la démocratie implique un effort continuel d'écoute réciproque, de tolérance des différences et de disposition gratuite au service.


  • Conclusion:

    [au brouillon]
    • déduction (non pas absolument un simple résumé)
    • [éventuelle ouverture]

    [au clair]

      En conclusion, la destinée d'une institution humaine peut s'appuyer aux circonstances, telles socio-économiques que géo-climatiques, mais il faut non pas oublier que le coefficient foncier de la coexistence humaine se trouve dans un esprit politique solidaire.
      Il serait très intéressant de reconnaître des analogies dans des domaines différents de l'histoire politique; tels sont, plus voisins à nous, les cas de la République de Weimar et de la Fédération Russe.